Bonjour,
Villiers n’échappe pas à la règle d’une région Ile-de-France qui se densifie.
Le sujet des constructions en ville suscite plusieurs commentaires auxquels il convient d'apporter des réponses et explications précises.
La volonté de la commune, dans le PLU adopté en 2013, est d'
arriver à une population maximale de 31000 à 32000 habitants à l'horizon 2030.
Dans ce chiffre a été pris en considération des besoins en logement, du foncier disponible et
des obligations imposées à la ville.
Quelles sont ces obligations?
La Loi de territorialisation de l'Offre de Logements (loi T.O.L.) de 2011 et le Schéma Directeur de la Région Ile-de-France (S.D.R.I.F.) de 2013
imposent la construction de logements, 70000 logements par an dans toute la région.
Pour Villiers, cela correspond à 160 logements annuels.
De 2011 à 2015, 519 logements ont été construits. Or, selon les objectifs de 160 logements/an, ce sont 800 qui auraient dû voir le jour. La ville accuse donc un déficit de près de 300 logements.
Au regard de la loi, la ville ne construit donc pas assez! Mais c'est aussi parce que la volonté du Maire a été d'édicter un
P.L.U. qui protège au maximum les quartiers pavillonnaires, la trame verte, les parcs et jardins.
L’action de la ville pour se préserver des dérives immobilières :
Cependant, à Villiers,
le Maire tient à maîtriser les constructions dans le respect du peu de prérogatives que lui laissent les textes, ceci afin d’encourager la qualité des constructions et de préserver l’environnement immédiat.
Tout d’abord
en imposant des critères architecturaux qui garantissent une bonne intégration dans le site (choix des couleurs, pose de pierres de parements, choix des toitures etc).
Ensuite
en initiant de lui-même certaines opérations qui freinent la promotion immobilière.
Ainsi, le parc arboré de la rue du Général Leclerc verra-t-il
la création d’une résidence services pour personnes âgées et d’une crèche, en lieu et place d’un immeuble de logements que des promoteurs voulaient réaliser.
De même, le magasin « Simply Market » sera-t-il rasé et reconstruit pour
laisser place à une enseigne « Monoprix », à l’angle du Bd de Mulhouse et de la rue Louis Lenoir.
Cette opération permettra de rénover et de redynamiser ce secteur qui en avait particulièrement besoin.
Reste enfin
la ZAC « Marne-Europe », autour de la future gare du Grand Paris. Initialement, le métro du Grand Paris devait être construit
sous la gare actuelle du RER, en plein centre-ville. Elle sera
finalement réalisée en contrebas du magasin « Bricorama » afin d’aménager ces zones en friches et de permettre leur développement économique. Lorsque l’on voit les nuisances occasionnées par les chantiers du métro en pleine ville à Champigny ou Saint-Maur, on ne peut que se féliciter de ce choix.
Là encore, cette décision permettra de
maîtriser les réalisations qui y seront menées, mêlant activité économique, logements, commerces, palais des congrès et équipements publics (école, gymnase...).
Cette politique permet de faire évoluer notre ville, d’attirer à Villiers de nouveaux habitants, tout d’abord les jeunes Villiérains qui quittent le domicile de leurs parents, qui souhaitent rester à Villiers et qui le pourront grâce à l’accession sociale à la propriété, mais aussi une population à fort pouvoir d’achat qui permettra de
redynamiser les commerces locaux.
Cordialement,
Direction de Cabinet du Maire
Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/11/16 14:57 par villiers.