soucieuse sur les terrains à racheter ??!
Envoyé par Kich
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soucieuse sur les terrains à racheter ??! mardi 28 novembre 2017 10:46:05 |
Membre depuis : 6 ans Messages: 1 |
Bonjour,
J'ai emménagé en mai dernier à Villiers, à proximité des quartiers du Perroquets (rue du docteur bring).
Il y a quelques semaines, avec mon compagnon, nous avons reçu dans la boite aux lettre un "prospectus" nous indiquant qu'une personne (voir promoteur ?) cherchait à acheter des terrains dans notre quartier.
La dame est revenue il y a de ça 2 semaines en nous indiquant si on était "intéressé" par la vente de notre terrain, et ce, à n'importe quel prix.
Nous venons d'emménager dans un quartier pavillonnaire et maintenant, à cause de ceci, selon ce que vont faire nos voisins proches, nous serions sûrement dans l'obligation de vendre notre nouvel achat pour éviter de voir un mur s'irriger devant notre jardin et ne pas avoir de vis-à-vis à moins de 5 m si les fenêtres donnent sur notre jardin !!!
Il y a déjà 3 immeubles en constructions (dont 1 qui vient juste de terminer) sur la rue de Chennevière et rue du général de Gaulle.
Le maire va t'il continuer à laisser les promoteurs racheter les terrains et raser ce quartier résidentiel et pavillonnaire pour construire des immeubles ?!
Une nouvelle habitante soucieuse de son avenir
J'ai emménagé en mai dernier à Villiers, à proximité des quartiers du Perroquets (rue du docteur bring).
Il y a quelques semaines, avec mon compagnon, nous avons reçu dans la boite aux lettre un "prospectus" nous indiquant qu'une personne (voir promoteur ?) cherchait à acheter des terrains dans notre quartier.
La dame est revenue il y a de ça 2 semaines en nous indiquant si on était "intéressé" par la vente de notre terrain, et ce, à n'importe quel prix.
Nous venons d'emménager dans un quartier pavillonnaire et maintenant, à cause de ceci, selon ce que vont faire nos voisins proches, nous serions sûrement dans l'obligation de vendre notre nouvel achat pour éviter de voir un mur s'irriger devant notre jardin et ne pas avoir de vis-à-vis à moins de 5 m si les fenêtres donnent sur notre jardin !!!
Il y a déjà 3 immeubles en constructions (dont 1 qui vient juste de terminer) sur la rue de Chennevière et rue du général de Gaulle.
Le maire va t'il continuer à laisser les promoteurs racheter les terrains et raser ce quartier résidentiel et pavillonnaire pour construire des immeubles ?!
Une nouvelle habitante soucieuse de son avenir
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Re: soucieuse sur les terrains à racheter ??! mardi 5 décembre 2017 14:30:51 |
Administrateur Membre depuis : 17 ans Messages: 265 |
Bonjour,
Nous n’avons pas d’information sur des projets en cours et, vu la réglementation en vigueur, il est peu probable qu’un promoteur puisse réaliser une grosse opération sur ce secteur.
Néanmoins, nous sommes conscients que le sujet des constructions en ville suscite plusieurs commentaires auxquels il convient d'apporter des réponses et explications précises.
La volonté de la commune, dans le PLU adopté en 2013, est d'arriver à une population maximale de 31000 à 32000 habitants à l'horizon 2030. Ce chiffre a été pris en considération des besoins en logement, du foncier disponible et des obligations imposées à la ville.
Quelles sont ces obligations?
La Loi de territorialisation de l'Offre de Logements (loi T.O.L.) de 2011 et le Schéma Directeur de la Région Ile-de-France (S.D.R.I.F.) de 2013 imposent la construction de 70000 logements par an dans toute la région. Pour Villiers, cela correspond à 160 logements annuels.
De 2011 à 2015, 519 logements ont été construits. Or, selon les objectifs de 160 logements/an, ce sont 800 qui auraient dû voir le jour. La ville accuse donc un déficit de près de 300 logements.
Au regard de la loi, la ville ne construit donc pas assez! C'est aussi parce que la volonté du Maire a été d'édicter un P.L.U. qui protège au maximum les quartiers pavillonnaires, la trame verte, les parcs et jardins.
Précisons que les axes structurants, c’est-à-dire toutes les entrées de ville et axes principaux comme les rues Jean Jaurès, André Rouy, du Général Leclerc, Galliéni, route de Bry ou rue de Paris ne peuvent être considérés comme des zones pavillonnaires et que les textes imposent qu'ils soient densifiés, obligation renforcée dès lors que l'on se rapproche de la gare.
Ce P.L.U. a donné l'occasion au Préfet d'adresser un courrier d'observation au Maire le 20 octobre 2015 dans lequel il critique "des dispositions contraires aux objectifs de densification du S.D.R.I.F.".
Les dispositions législatives ont été renforcées par la Loi pour l'Accès au Logement et un Urbanisme Rénové (Loi A.L.U.R.), dite Loi Duflot du 24 mars 2014.
Cette Loi supprime entre autres le C.O.S. ainsi que la surface minimale des terrains pour construire alors qu'à Villiers, jusqu'à présent, nous avions fixé une superficie minimale de 400m². Cette Loi favorise donc pleinement la densification urbaine et toutes les mesures de protection qu'une commune pourrait prendre seraient donc contraires à la Loi.
Tout ceci explique les nombreuses constructions constatées ; ce nombre de chantiers simultanés va donc se réduire dès lors qu'ils auront été achevés.
Cela permet à chacun de constater que le rôle des Maires est encadré et que ceux-ci ne peuvent donc pas faire tout ce qu'ils veulent.
L’action de la ville pour se préserver des dérives immobilières :
Cependant, à Villiers, le Maire tient à maîtriser les constructions dans le respect du peu de prérogatives que lui laissent les textes, ceci afin d’encourager la qualité des constructions et de préserver l’environnement immédiat :
Tout d’abord en imposant des critères architecturaux qui garantissent une bonne intégration dans le site (choix des couleurs, pose de pierres de parements, choix des toitures etc etc…)
Ensuite en initiant de lui-même certaines opérations qui freinent la promotion immobilière. Ainsi, le parc arboré de la rue du Général Leclerc verra-t-il la création d’une résidence services pour personnes âgées et d’une crèche, en lieu et place d’un immeuble de logements que des promoteurs voulaient réaliser. De même, le magasin « Simply Market » sera-t-il rasé et reconstruit pour laisser place à une enseigne « Monoprix », à l’angle du Bd de Mulhouse et de la rue Louis Lenoir.
Cette opération permettra de rénover et de redynamiser ce secteur qui en avait particulièrement besoin.
De la même façon, la ville a sauvegardé la propriété Michot, rue de l’Isle en la rachetant. Les textes cités plus haut imposant néanmoins des constructions, celles-ci seront érigées en bordure, les 2/3 de la propriété étant sauvegardés en « secteur parc ». Ces constructions de qualité s’inscriront dans la même architecture que la propriété, garantissant ainsi une parfaite harmonie.
Rappelons enfin que l’équipe municipale a initié la création de plusieurs parcs et squares : avenue André Rouy, une parcelle était dans le viseur des promoteurs et la ville l’a préemptée pour y réaliser, avec le département, un bassin de rétention qui a mis un terme aux inondations du quartier des Perroquets ainsi que le parc Gervaise. Et en plein centre-ville, nous avons aménagé le parc du Bois-Saint-Denis dès 1995 alors que l’ancienne municipalité PS avait envisagé, juste avant sa défaite électorale, d’y ériger 120 logements sociaux. Ce sont donc deux poumons verts que nous avons sauvé du bétonnage et mis à disposition des habitants. Mais nous pouvons citer le square Mortier, le parc des Courts-sillons, le parc Paul Cézanne et prochainement la pelouse Friedberg qui sera également réaménagée en parc.
Un développement nécessaire et maîtrisé :
Reste enfin la ZAC « Marne-Europe », autour de la future gare du Grand Paris. Initialement, le métro devait être construit SOUS la gare actuelle du RER, en plein centre-ville. Jacques Alain BENISTI s’est battu pour la faire réaliser en contrebas du magasin « Bricorama » afin d’aménager ces zones en friches et de permettre leur développement économique. Lorsque l’on voit les nuisances occasionnées par les chantiers du métro en pleine ville à Champigny ou Saint-Maur, on ne peut que se féliciter de ce choix.
Là encore, cette décision permettra de maîtriser les réalisations qui y seront menées, mêlant activité économique, logements, commerces, palais des congrès et équipements publics.
N’y implanter que des activités économiques aurait créé un véritable « no man’s land » du vendredi soir au lundi matin et, depuis, les textes de Loi ont imposé un contingent de logements (aux ¾ en accession à la propriété).
Une vision de l’avenir de Villiers à l’horizon 2030-2040 :
Cette politique permet de faire évoluer notre ville tout en maîtrisant cette évolution, d’attirer à Villiers de nouveaux habitants, tout d’abord les jeunes Villiérains qui quittent le domicile de leurs parents, qui souhaitent rester à Villiers et qui le peuvent grâce à l’accession sociale à la propriété, mais aussi une population à fort pouvoir d’achat qui permettra de redynamiser les commerces locaux.
Nous comprenons que cela puisse semer le doute dans une partie de la population. Mais Villiers n’échappe pas à la règle d’une région Ile-de-France qui se densifie, qui s’étend au-delà même du Val-de-Marne et il n’est que de voir ces villes nouvelles qui poussent comme des champignons pour comprendre que nous ne sommes pas un cas isolé et que ce développement, s’il est subi par les textes exposés en préambule, n’en est pas moins maîtrisé.
Cordialement,
Direction de Cabinet du Maire
Nous n’avons pas d’information sur des projets en cours et, vu la réglementation en vigueur, il est peu probable qu’un promoteur puisse réaliser une grosse opération sur ce secteur.
Néanmoins, nous sommes conscients que le sujet des constructions en ville suscite plusieurs commentaires auxquels il convient d'apporter des réponses et explications précises.
La volonté de la commune, dans le PLU adopté en 2013, est d'arriver à une population maximale de 31000 à 32000 habitants à l'horizon 2030. Ce chiffre a été pris en considération des besoins en logement, du foncier disponible et des obligations imposées à la ville.
Quelles sont ces obligations?
La Loi de territorialisation de l'Offre de Logements (loi T.O.L.) de 2011 et le Schéma Directeur de la Région Ile-de-France (S.D.R.I.F.) de 2013 imposent la construction de 70000 logements par an dans toute la région. Pour Villiers, cela correspond à 160 logements annuels.
De 2011 à 2015, 519 logements ont été construits. Or, selon les objectifs de 160 logements/an, ce sont 800 qui auraient dû voir le jour. La ville accuse donc un déficit de près de 300 logements.
Au regard de la loi, la ville ne construit donc pas assez! C'est aussi parce que la volonté du Maire a été d'édicter un P.L.U. qui protège au maximum les quartiers pavillonnaires, la trame verte, les parcs et jardins.
Précisons que les axes structurants, c’est-à-dire toutes les entrées de ville et axes principaux comme les rues Jean Jaurès, André Rouy, du Général Leclerc, Galliéni, route de Bry ou rue de Paris ne peuvent être considérés comme des zones pavillonnaires et que les textes imposent qu'ils soient densifiés, obligation renforcée dès lors que l'on se rapproche de la gare.
Ce P.L.U. a donné l'occasion au Préfet d'adresser un courrier d'observation au Maire le 20 octobre 2015 dans lequel il critique "des dispositions contraires aux objectifs de densification du S.D.R.I.F.".
Les dispositions législatives ont été renforcées par la Loi pour l'Accès au Logement et un Urbanisme Rénové (Loi A.L.U.R.), dite Loi Duflot du 24 mars 2014.
Cette Loi supprime entre autres le C.O.S. ainsi que la surface minimale des terrains pour construire alors qu'à Villiers, jusqu'à présent, nous avions fixé une superficie minimale de 400m². Cette Loi favorise donc pleinement la densification urbaine et toutes les mesures de protection qu'une commune pourrait prendre seraient donc contraires à la Loi.
Tout ceci explique les nombreuses constructions constatées ; ce nombre de chantiers simultanés va donc se réduire dès lors qu'ils auront été achevés.
Cela permet à chacun de constater que le rôle des Maires est encadré et que ceux-ci ne peuvent donc pas faire tout ce qu'ils veulent.
L’action de la ville pour se préserver des dérives immobilières :
Cependant, à Villiers, le Maire tient à maîtriser les constructions dans le respect du peu de prérogatives que lui laissent les textes, ceci afin d’encourager la qualité des constructions et de préserver l’environnement immédiat :
Tout d’abord en imposant des critères architecturaux qui garantissent une bonne intégration dans le site (choix des couleurs, pose de pierres de parements, choix des toitures etc etc…)
Ensuite en initiant de lui-même certaines opérations qui freinent la promotion immobilière. Ainsi, le parc arboré de la rue du Général Leclerc verra-t-il la création d’une résidence services pour personnes âgées et d’une crèche, en lieu et place d’un immeuble de logements que des promoteurs voulaient réaliser. De même, le magasin « Simply Market » sera-t-il rasé et reconstruit pour laisser place à une enseigne « Monoprix », à l’angle du Bd de Mulhouse et de la rue Louis Lenoir.
Cette opération permettra de rénover et de redynamiser ce secteur qui en avait particulièrement besoin.
De la même façon, la ville a sauvegardé la propriété Michot, rue de l’Isle en la rachetant. Les textes cités plus haut imposant néanmoins des constructions, celles-ci seront érigées en bordure, les 2/3 de la propriété étant sauvegardés en « secteur parc ». Ces constructions de qualité s’inscriront dans la même architecture que la propriété, garantissant ainsi une parfaite harmonie.
Rappelons enfin que l’équipe municipale a initié la création de plusieurs parcs et squares : avenue André Rouy, une parcelle était dans le viseur des promoteurs et la ville l’a préemptée pour y réaliser, avec le département, un bassin de rétention qui a mis un terme aux inondations du quartier des Perroquets ainsi que le parc Gervaise. Et en plein centre-ville, nous avons aménagé le parc du Bois-Saint-Denis dès 1995 alors que l’ancienne municipalité PS avait envisagé, juste avant sa défaite électorale, d’y ériger 120 logements sociaux. Ce sont donc deux poumons verts que nous avons sauvé du bétonnage et mis à disposition des habitants. Mais nous pouvons citer le square Mortier, le parc des Courts-sillons, le parc Paul Cézanne et prochainement la pelouse Friedberg qui sera également réaménagée en parc.
Un développement nécessaire et maîtrisé :
Reste enfin la ZAC « Marne-Europe », autour de la future gare du Grand Paris. Initialement, le métro devait être construit SOUS la gare actuelle du RER, en plein centre-ville. Jacques Alain BENISTI s’est battu pour la faire réaliser en contrebas du magasin « Bricorama » afin d’aménager ces zones en friches et de permettre leur développement économique. Lorsque l’on voit les nuisances occasionnées par les chantiers du métro en pleine ville à Champigny ou Saint-Maur, on ne peut que se féliciter de ce choix.
Là encore, cette décision permettra de maîtriser les réalisations qui y seront menées, mêlant activité économique, logements, commerces, palais des congrès et équipements publics.
N’y implanter que des activités économiques aurait créé un véritable « no man’s land » du vendredi soir au lundi matin et, depuis, les textes de Loi ont imposé un contingent de logements (aux ¾ en accession à la propriété).
Une vision de l’avenir de Villiers à l’horizon 2030-2040 :
Cette politique permet de faire évoluer notre ville tout en maîtrisant cette évolution, d’attirer à Villiers de nouveaux habitants, tout d’abord les jeunes Villiérains qui quittent le domicile de leurs parents, qui souhaitent rester à Villiers et qui le peuvent grâce à l’accession sociale à la propriété, mais aussi une population à fort pouvoir d’achat qui permettra de redynamiser les commerces locaux.
Nous comprenons que cela puisse semer le doute dans une partie de la population. Mais Villiers n’échappe pas à la règle d’une région Ile-de-France qui se densifie, qui s’étend au-delà même du Val-de-Marne et il n’est que de voir ces villes nouvelles qui poussent comme des champignons pour comprendre que nous ne sommes pas un cas isolé et que ce développement, s’il est subi par les textes exposés en préambule, n’en est pas moins maîtrisé.
Cordialement,
Direction de Cabinet du Maire
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Re: soucieuse sur les terrains à racheter ??! mercredi 7 février 2018 16:32:50 |
Membre depuis : 6 ans Messages: 1 |
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